Voici ce qu'un archéologue spécialiste de l'histoire des Hébreux affirme sur la Bible et son utilisation pour l'historien:
Une grande partie de la Bible est légendaire. Sur la base de témoignages extra-bibliques, par exemple en s'appuyant sur des textes assyriens ou sur une stèle relatant la victoire d'un pharaon sur le peuple d'Israël, nous savons qu'on ne peut prendre à la lettre le récit biblique. Les textes bibliques doivent donc être confrontés aux archéologiques... Cela vaut pour le voyage d'Abraham de Mésopotamie vers la Terre Promise, pour la conquête triomphale de Canaan, pour l'Exode d'Égypte, etc. Mais nous ne pensons pas non plus que les auteurs du récit biblique aient inventé cette histoire de toutes pièces [...]. Pour être crus, ces textes, écrits bien plus tard que les événements relatés, devaient être fondés sur des souvenirs de faits réels, même transformés. Ils devaient s'appuyer sur des mythes bâtis autour de héros anciens, transmis oralement, de génération en génération. FINKELSTEIN, (Institut archéologique de Tel-Aviv), Le Nouvel Observateur juillet 2002. |
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